« Les décors érotiques romains un parfum de scandale ? L’analyse des décors érotiques antiques est un sujet méconnu et souvent résumé aux fresques de Pompéi. Pourtant ces représentations sexuelles étaient légion à l’époque, peu d’entre elles ont supporté le filtre de la censure moderne. Cette iconographique singulière illustre Priape qui est le dieu le plus représenté du monde romain. Corrélativement, de nombreuses sculptures, céramiques et fresques révèlent l’intimité du couple. L’ensemble de ces images semble exhorter à la luxure et au goût pour la licence. Mais, les clichés et stéréotypes occultent la réalité sociale, morale et juridique qui encadre la société romaine. Néanmoins, aujourd’hui, à l’obsession du « réalisme » succède une étape nouvelle avec la priorité donnée au « symbolique ». Après avoir mené une étude scientifique sur l’ensemble des collections des musées européens, l’auteur révèle de nouvelles positions jusqu’à présent inconnues ».