Alexandre Gefen, dans Réparer le monde (Corti, 2017), propose un nouveau paradigme pour caractériser la littérature du XXIe siècle : l’empathie, le désir de réparer, de retisser l’histoire collective. Ce point de vue est critiqué par les tenants d’une littérature trouvant sa fin en elle-même, bien distincte des sciences humaines. Il semble cependant que de plus en plus de livres mettent en œuvre cette fonction. Ce point de vue sera exposé et discuté à partir d’exemples empruntés à des livres d’Emmanuel Carrère, Henry Bauchau, Maylis de Kerangal, Colombe Schneck etc.