Depuis le Moyen-Âge, la création plastique s’est appliquée à représenter les visions et les songes, d’abord puisés dans la mythologie et les textes religieux, puis dans l’onirisme et les délires personnels, au travers des théories de l’inconscient. Mais comment donner une figure à l’invisible ? Comment faire coexister dans un même espace le réel et l’imaginaire ? Comment montrer ce qu’un personnage fictif voit et convaincre le spectateur de la réalité de ce qu’il voit ? Ces difficultés ont été surmontées grâce à des dispositifs artistiques ingénieux que nous analyserons en les replaçant dans leur contexte et en s’interrogeant également sur le rôle du spectateur dans la construction du sens.