La médecine légale a été définie par le Professeur Lafosse (Montpellier, 1777) comme étant : «l’ art d’appliquer les connaissances et les préceptes de la médecine, aux différentes questions du droit…pour les éclaircir et les interpréter convenablement ». Cette définition générale reste toujours valable mais la médecine légale est surtout connue par son rôle dans les affaires criminelles en raison de la pratique des autopsies judiciaires.
Cependant, l’organisation de la pratique de la médecine légale, qui est la plus ancienne des spécialités médicales, n’a été que recémentent (2010) règlementée en France. Cette réforme de la médecine légale a mis en place une cartographie des centres de médecine légale composés, concernant les centres pivots, d’un Unité Médico Judiciaire (UMJ) et d’un Institut Médico Légale (IML).
Ainsi, l’UMJ prend en charge l’expertise des victimes vivantes (victimes de violences conjugales, d’agressions sexuelles, de violences de tous types, chez l’adulte et l’enfant) et, dans les IML, sont pratiqués des examens de corps et des autopsies.
Par ailleurs, les services de médecine légale sont parties prenantes dans le parcours de soins des victimes en proposant une prise en charge infirmière, psychologique et juridique (collaboration avec France Victimes).
Par ailleurs, la médecine légale bénéficie des technologies de pointes en matière de toxicologie, d’empreintes génétiques, d’imagerie ou de biochimie.